peur sur la nature
tu me prends dans tes bras
de toute ton horreur
je frémis et je crie
je me réveille assise en nage
le souffle coupé
ce qui m'a fait hurler
la lumière à côté, toujours allumée
la porte fermée
qui se glisse par l'embrasure de la fenêtre
il reste une ouverture
que va-t-il se passer
une main va-t-elle se glisser
mon coeur se bloque
jusqu'à la douleur
je suffoque je tressaille
une souffrance irradiante
c'est la peur
la peur la nuit
qui est là et me suit
comment oser dormir dans le noir
le noir où tous dansent
ils sont tous là dans la nuit
plus de place pour moi, j'étouffe
toujours cette lumière qui dit que je suis en vie
courage absent
corps tendu à l'extrême
ce que j'entends ce que je ressens
qui est là que j'écoute
est-ce que d'ailleurs j'entends
est-ce que je sens est-ce que je vois
est-ce que je respire
toujours ce doute
de ne pas être seule
ce qui fait peur, ce qui fait vivre
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