j’écris d’une main brûlante une
musique lancinante
encore cette nuit j’aurai peur
de la magie
toutes ces lampes qui clignotent
j’hallucine
la chaleur qui reste là
ton enfance te perdra
ta tendresse ignorante me frôle
les épaules
comme un paradis que je
connaîtrais pas
vers la flamme que j’avais
allumée
ton discours m’éblouit
je suis pleine de larmes
dans la plaine des espoirs
il y a des fleurs qui se fanent
je rêve d’immenses plantes
noires qui m’enlacent
des animaux
des végétaux
le temps qui passe
diaphane, hagard, pâle aspiré
par le vide
d’étranges mouvements matériels et
troubles
autour d’architectures
soviétiques
au large de sa trajectoire
l’arbre grandissait
ses branches me tombaient sur la
figure
j’étais pleine de feuilles
toute verte et je me confondais
avec la nature
des gens perdus à la campagne
qui se retrouvent dans des bibliothèques
les poèmes étranges
partir loin en restant ici
marcher dans les rues sans
respirer
le dimanche à la piscine
ils ne savent pas nager
nager trop longtemps
dans la plaine des espoirs
il y a des fleurs qui se fanent
je rêve d’immenses plantes
noires qui m’enlacent
des animaux
des végétaux
le temps qui passe
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